Le Centre Mondial du Cyclisme accueille trois Marocains cette année. "Nous sommes limités en nombre de places. Nous avons choisi les trois meilleurs", explique Jean-Jacques Henry à DirectVelo. L'entraîneur du CMC a donc retenu Anass Ait El Abdia, El Mehdi Chokri préféré à Mohcine El Kouraji - "Ils ont des potentiels différents et Chokri est plus grimpeur", précise Jean-Jacques Henry - et Abderrahim Zahiri, 20 ans.

L'Espoir 2e année revient de loin. Et pas seulement parce qu'il est originaire du Moyen-Atlas, à côté d'Ifrane. "Au Championnat Arabe 2014, je suis tombé juste avant le sprint. On roulait très vite pour emmener le sprint. La route était étroite, c'est tombé devant moi et je suis passé par dessus le vélo", raconte le Marocain à DirectVelo. Son casque est en miettes. Abderrahim Zahiri passe 4 heures et demi sur le billard, cervicale et clavicule fracturées. "Depuis, j'ai un peu peur dans le peloton et dans les virages", reconnaît-il alors qu'il est tombé dans le final de la 3e étape du Tour de Bretagne.

L'an dernier, l'ancien Champion du Maroc Juniors a rejoint le Centre Mondial du Cyclisme. "C'était difficile de revenir mais grâce aux plans d'entraînement de Jean-Jacques Henry, je reviens bien." Il a signé de bons résultats en fin de saison dernière sur les courses africaines : 7e du Tour d'Egypte (2.2), des places d'honneur sur les manches du Challenge des Phosphates chez lui au Maroc. Ces performances lui ont valu d'être contacté par des équipes Continentales du circuit asiatique. Il n'a pas donné suite. "Je recherche une bonne équipe pour moi, c'est à dire une équipe européenne, c'est mieux pour moi", juge-t-il.

Présent sur le Tour de Bretagne avec son compatriote El Mehdi Chokri, sous le maillot du CMC, Abderrahim Zahiri préfère attendre la deuxième partie de la course de septs jours pour tenter de se montrer.