Clément Koretzky revient à son « vrai niveau »

Crédit photo Morgane Bezannier

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Sixième du classement général à la veille des deux dernières étapes, Clément Koretzky a bien profité de son échappée du 2e jour pour se rapprocher des premiers. "Quand on fait les bonifs et qu'on termine dans le peloton, ça ouvre des ambitions", annonce le coureur de Vorarlberg à DirectVelo. "Mais une échappée laisse des traces. Il faudra récupérer en prévision des étapes de samedi et dimanche", prévient-il.

Le sociétaire de l'équipe Continentale autrichienne est arrivée avec une seule course par étapes dans les jambes, le Trophée d'Istrie. "Mais c'était vraiment une course de préparation, affirme-t-il. Ma vraie reprise, c'est sur la Coupe d'Autriche que je l'ai faite." Ce Prix d'Ouverture de la saison autrichienne, disputé le 20 mars, était la première manche de ce challenge. Trois coureurs de la  Felbermayr Simplon Wels ont pris les trois premières places dont Stephan Rabitsch, vainqueur en solitaire. "Je termine 5e mais ceux qui terminent devant moi pourraient jouer la victoire au général sur une course comme le Tour du Loir-et-Cher." Si le niveau sur les courses autrichiennes est hétérogène, les meilleurs sont costauds. "Par rapport au nombre d'habitants, l'Autriche sort plus de bons coureurs que la France", calcule le coureur de l'Hérault, "très heureux de disputer cette Coupe d'Autriche".

Comme pour ses coéquipiers de Vorarlberg, l'objectif de la saison est le Tour d'Autriche (2.HC). Le programme de l'équipe Continentale qui peut paraître allégé lui convient dès lors, tout à fait. "Je débutais trop tôt les années passées. Le calendrier de l'équipe me correspond parfaitement pour arriver en forme au Tour d'Autriche, l'objectif de l'équipe, sans être « épaillé »", explique l'ancien vainqueur d'étape du Tour du Val d'Aoste.

Clément Koretzky est arrivé en Autriche l'an dernier, "un peu détruit psychologiquement après deux saisons gâchées par les blessures chez Bretagne-Séché", rappelle-t-il. "Cette année, je reviens à mon vrai niveau", ressent le coureur de 25 ans, satisfait de sa situation actuelle. Pour son avenir, il "ne ferme pas la porte à des équipes françaises ou étrangères  pour retrouver des épreuves de plus grande renommée, comme Paris-Roubaix". Lui qui s'est trouvé échappé à chacune de ses participations à « L'Enfer du Nord ». La première fois, en 2013, il accompagnait Matthew Hayman, vainqueur de la Reine des Classiques dimanche dernier.

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