Michael Goolaerts : « Pas un sprinter »

Crédit photo Morgane Bezannier

Crédit photo Morgane Bezannier

A 21 ans, Michael Goolaerts tient depuis ce mercredi son premier succès en classe 2. L'Espoir 4e année de Lotto-Soudal U23 s'est offert, au sprint, la première étape du Tour du Loir-et-Cher (2.2). "Normalement, je suis un rouleur ! sourit-il. J'arrive à aller vite mais de là à gagner un sprint massif... J'ai été avantagé par la présence d'un faux-plat dans le final".

Début mars, il s'était imposé sur Brussel-Zepperen. "Je me sentais bien en début de saison. Puis j'ai participé au Tour de Normandie où hélas c'est souvent arrivé au sprint. Après j'ai enchaîné avec le Triptyque des Monts et Châteaux sans avoir bien récupéré du Normandie", regrette-t-il. Après une semaine de repos, il a pris la 2e place du Championnat provincial d'Anvers du contre-la-montre Espoirs. "Etre deuxième n'est pas une déception, assure-t-il à DirectVelo. Je suis battu de 13'' par mon coéquipier Senne Leysen. Je suis content de ce résultat".

Michael Goolaerts donne beaucoup d'importance à l'exercice chronométré. "Chez nous, il y  a beaucoup de petits tours avec un chrono. Du coup, je le travaille", fait-il savoir. 7e l'an passé, il visera le podium sur le Championnat de Belgique Espoirs. "Le titre, ça sera très dur", reconnaît le vice-Champion de Belgique Juniors 2011. "Depuis cette 2e place et mon arrivée chez les Espoirs, c'est un peu plus dur en chrono mais je continue de travailler", ajoute le vainqueur 2015 du GP de Blangy qui apprécie "les parcours vallonnés des épreuves françaises".

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