DirectVélo : Comment s'est déroulé la course ?

Alexis Bodiot : L'an dernier, Bordeaux-Saintes était une manche de la Coupe de France et j'avais apprécié la course. Aujourd'hui, Dany Maffeïs, Jordan Levasseur et moi avions la consigne de ne pas bouger avant le circuit final. On savait plus ou moins que ça risquait de se terminer au sprint, donc nous étions tous les trois protégés et le plus frais devait sprinter. Mais j'ai vite vu que j'étais bien et je l'ai dit à mes coéquipiers. A partir de là, l'équipe a bien joué le jeu. On a contrôlé les échappées et ils m'ont bien emmené sur le circuit final.

 

La course a-t-elle été facile à contrôler ?

Ça roulait très vite. Dans les bosses, du côté de Foncouverte, le peloton a cassé. Les coureurs du Vendée U roulaient. Je pensais que ça irait plus loin. Mais sur le circuit final, il n'y avait que cinq coureurs devant. C'était plus facile à contrôler. Dans la dernière ligne droite, Dany Maffeïs m'a emmené le sprint jusqu'au 300 mètres. Il y a une bonne cohésion dans l'équipe. J'étais confiant à l'approche du sprint. Ils m'ont fait confiance à 100% et ça a marché.

 

Quelle sera la suite de ta saison ?

C'est ma période qui arrive. Le staff le sait. Je monte en puissance crescendo après un hiver compliqué. J'ai notamment été affecté par le décès d'Arnaud Coyot, qui était mon entraîneur. J'ai une pensée pour lui. J'ai pris un peu de retard cet hiver, mais maintenant, j'arrive ! Je vais avoir un gros mois d'avril, avec de belles courses au programme comme le Tour du Loir-et-Cher et Paris-Mantes, avant le Grand Prix de la ville de Nogent-sur-Oise, qui sera une manche de la Coupe de France. En plus, je viens d'avoir un enfant. Ça me donne beaucoup d'émotions de gagner aujourd'hui. En ce moment, tout va bien pour moi.

Crédit Photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com