Yoann Barbas, la semaine d'après

Yoann Barbas (Armée de Terre) achève ce week-end une saison réussie, avec la victoire finale sur le Tour des Pays de Savoie (2.2). Une année 2013 qui restera aussi marquée par la 2e place sur la Coupe de France DN1 de son équipe. Le grimpeur de 25 ans fait le point pour www.directvelo.com à la veille du Tour du Gévaudan.

DirectVélo : Comment as-tu vécu cette 2e place finale à la Coupe de France DN1 ?
Yoann Barbas : C'est une grosse déception. J'étais abattu en franchissant la ligne samedi dernier lors de la dernière manche, j'accusais le coup à ce moment-là. Nous avons été au top dès le début de saison, en février. La fin d'année a été plutôt difficile à gérer. Je m'en veux, mais en même temps j'estime ne rien avoir à me reprocher. Je n'étais hélas pas à 100 % de ma forme.

Tu y croyais encore samedi au départ de Paris-Chalette-Vierzon ?
Nous étions motivés au départ de l'épreuve. On espérait s'imposer surtout que cette course pouvait nous avantager grâce à nos sprinteurs. Hélas, ça ne l'a pas fait. On ne refera pas l'histoire. On va réfléchir pour ne pas reproduire les deux-trois mêmes erreurs l'an prochain. Occuper la tête de la Coupe de France était une situation nouvelle pour l'équipe et pour les coureurs. Aucun n'a gagné par le passé la Coupe de France. Mais le collectif fonctionne. Il faudra digérer. Il n'y pas de raisons que ça ne marche pas l'an prochain.

« JE COMMENCE A ETRE FATIGUE »

Qu'attends-tu du Tour du Gévaudan ce week-end ?
Comme je le disais, je commence à être fatigué. Je n'ai pas la condition que j'ai pu avoir jusqu'à fin juillet et le Tour Alsace. L'objectif de fin de saison était clairement la Coupe de France. Je ne sais pas à quoi m'attendre sur ce Tour du Gévaudan. Il y aura un gros niveau avec de nombreuses équipes professionnelles au départ. J'y vais sans pression, pour faire la course.

Et ensuite ?
C'est ma dernière course de la saison. Je vais couper de suite après. Pendant environ une semaine, je vais pouvoir décompresser. Puis des échéances militaires vont vite arriver juste derrière. Ça va me demander du temps. Je n'ai pas le droit de faire échec à l'armée. Concernant 2014, j'aurais aimé passer chez les pros mais la conjoncture actuelle est compliquée.

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
 

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