Erwan Téguel : « Le TA, la plus belle course espoirs »

Après un début de saison compliqué (lire ici), Erwan Téguel (Team U Nantes Atlantique) va participer à partir de ce dimanche à son premier Tour de l’Avenir. Souvent placé mais jamais victorieux cette saison, le Breton de 21 ans reste une valeur solide pour aider Warren Barguil à remporter cette dernière manche de la Coupe des Nations. Conscient de ses capacités, il aborde l’épreuve rassuré sur sa forme actuelle. Avant le grand départ à Dole (Jura), le 2e du Loire-Atlantique Espoirs s’est confié à www.directvelo.com.

DirectVélo : Dimanche dernier, au Championnat de France Espoirs à la Chapelle-Caro (Morbihan), tu étais à l’attaque et tu prends finalement la 19e place. Quel bilan en tires-tu avant d’aborder le Tour de l’Avenir ?
Erwan Téguel : Le bilan du Championnat de France de dimanche dernier est mitigé. D’un côté, j’ai pu voir que la forme est bonne et que je monte en pression avant le Tour de l’Avenir qui reste l’objectif principal mais je reste déçu du résultat. J’y allais avec des ambitions et j’espérais que le circuit use un peu plus les organismes. J’arrive dans un gros groupe pour la 3e  place mais au sprint je n’ai pas su tirer mon épingle du jeu.

Comment te sens-tu actuellement ?
Je suis dans une bonne condition. J’ai coupé après le stage aux Carroz (Haute-Savoie) avec l’équipe de France afin d’arriver en forme fin août dans le cas d’une possible sélection au Tour de l’Avenir. J’ai ensuite enchaîné avec le Tour Alsace et le Tour de l’Ain. J’ai pu voir lors de ce dernier que la condition était bonne.

Un Tour de l’Ain satisfaisant

Que représente pour toi ta sélection pour cette finale de la Coupe des Nations ?
J’ai appris ma sélection à la suite du Championnat de France Espoirs. Cela représente beaucoup puisqu’à mes yeux c’est tout simplement la plus belle course qui existe dans les rangs espoirs. Dans un certain sens, c’est aussi une petite revanche sur mon début de saison compliqué dû à mes études. Cependant, je ne vois pas cette sélection comme un aboutissement. Le tout n’est pas d’y participer mais d’y être le plus performant possible.

Le Tour de l’Ain se voulait aussi être une répétition en vue du Tour de l’Avenir. Es-tu satisfait de ta performance ?
Pour ma part, l’épreuve s’est bien passée. J’appréhendais un petit peu car la semaine d’avant une chute a gâché mon Tour Alsace (2.2) et je n’ai pas pu voir ou je me situais dans les cols. Au Tour de l’Ain, j’ai pris prendre l’échappée le premier jour et j’ai passé la journée à l’avant. D’un point de vue collectif, mis à part la première étape de montagne où nous avons raté l’échappé, ce Tour de l’Ain a été encourageant pour la suite avec entre autre la 6e place de Warren Barguil lors de l’étape arrivant à Septmoncel dans un contexte très relevé.

Les dernières étapes étaient plus montagneuses. Arrivais-tu à suivre l’allure ?
Effectivement, la Movistar imprimait un rythme impressionnant en tête de peloton. J’ai alors essayé de m’accrocher le plus longtemps possible aux meilleurs lors des ascensions finales.

Une bagarre dans la Madeleine ?

Dans quel état d’esprit te présentes-tu maintenant à ton premier Tour de l’Avenir ?
Je l’aborde avec l’envie de bien faire et d’être performant. J’y vais avec deux objectifs bien distincts. Le premier est de décrocher une étape et le second d’aider au mieux Warren Barguil en vue du classement général. Je suis un coureur polyvalent et je n’hésiterais pas à me mettre à 200% au service de Warren quelque soit le terrain pour l’aider à remporter le classement général.

Es-tu tout de même inquiet à l’idée d’enchaîner des étapes de montagne difficiles ?
Je n’appréhende pas forcément l’enchaînement des étapes difficiles car habituellement je récupère bien lors des courses par étapes. D’ailleurs, ma forme s’améliore au fil des jours.

Quelles étapes te semblent décisives ?
Les trois dernières étapes seront bien sur les plus compliquées avec, entre autres, celle de vendredi avec l’enchaînement de la Madeleine et des Saisies par leur coté le plus difficile. Lors du stage aux Carroz, nous avons pu repérer les différents cols de ce Tour de l’Avenir. Cela permet de savoir où on met les pieds et ainsi d’avoir moins d’appréhension. Pour moi le col qui m’avait le plus marqué reste de loin celui de la Madeleine. Cela promet une belle bagarre.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki d'Erwan Téguel.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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