Vainqueur hier sur Romsée-Stavelot-Romsée (1.12), Sander Helven a conclu sa 9^e course en 11 jours de bien belle manière. Déjà vainqueur du Grand Prix de la Montagne sur le Thüringen Rundfart (2.2) et 3^e de la Flèche Ardennaise (1.2) dimanche dernier, le coureur âgé de 22 ans est monté cette fois ci sur la première marche du podium. « Je suis en grande condition en ce moment, déclare-t-il à l’issue de l’arrivée à www.directvelo.be, dimanche, sans cette chute, je pense que j’aurais pu l’emporter même si je n’étais peut-être pas le plus fort du groupe de quatre. Aujourd’hui, tout a bien fonctionné et la victoire est au bout », raconte le coureur d’Ovyta-Eijssen-Acrog, une formation à la fête puisque au même moment, Matthias Allegaert s’imposait au GP Stad Geluwe (1.12).

« La côte de Bouny me convient parfaitement »

Le Limbourgeois, champion de sa province à deux reprises en 2009 et 2011, explique le scénario de la course : « Dans Mont Theux, cinq ou six coureurs sont sortis. Puis dans le final et sur le circuit local, nous n’étions plus que quatre. C’était très tactique à un moment car les coureurs de Lotto-Belisol U23, qui étaient bien représentés, ne voulaient pas rouler. Une centaine de mètres après le premier passage de la ligne d’arrivée, au moment de tourner sur la gauche au sommet de la côte, j’attaque. Derrière, ils se sont un peu regardés et petit à petit, j’ai pris de l’avance. La côte de Bouny, juge de paix de la classique, me convient parfaitement. Je n’ai donc pas perdu de temps et j’ai pu lever les bras ici à Romsée. »

Championnat de Belgique en ligne de mire

Bien que l’objectif premier du citoyen d’Hasselt soit de passer professionnel à l’issue de la saison (Lire l’article ici), Sander Helven pointe une autre course à son calendrier : le championnat de Belgique. « J’ai terminé deuxième l’an dernier. C’était un parcours plat à Geel. Ca devrait l’être cette année aussi à Wielsbeke. J’ai donc toutes mes chances », termine l’ancien coureur de Donckers Koffie - Jelly Belly qui, actuellement, n’a toujours pas de contact pour décrocher le fameux contrat pro.

Crédit Photo: Jean-Pierre Lekeu