Fabrice Seigneur s'est classé 37e de Paris-Roubaix Espoirs après avoir été à l'avant de la course jusqu'à ce qu'une crevaison ne l'écarte des débats à 40 km de l'arrivée. Le coureur de Sojasun espoir-ACNC revient sur sa course pour www.directvelo.com

DirectVélo : Comment te sentais tu en début de course ?
Fabrice Seigneur : J'ai eu du mal à me mettre dans le rythme au début de course car je n'avais pas couru depuis les Boucles de la Marne, et il m'a fallu plusieurs kilomètres avant d'être dans l'allure. Mais dès que les premiers secteurs sont arrivés ça m'a débloqué.

Est-ce que le fait d'avoir déjà couru Paris-Roubaix t'a servi ?
Cela m'a aidé, déjà techniquement je me sentais plus à l'aise, je serrais moins le guidon, mais surtout au niveau du placement. J'ai anticipé en partant seul, sans me mettre dans le rouge, car je savais qu'un petit groupe allait se détacher sur le pavé, et rentrer.

« J'aurais pu résister jusqu'au carrefour de l'Arbre »

Dans le contre, derrière le groupe de tête , comment te situais-tu par rapport aux autres ?
J'étais quand même un ton en dessous. Sinkeldam, Bol ou encore Arnaud Démare avaient une jambe au dessus. Je pense que sans ma crevaison j'avais encore les jambes pour m'accrocher un petit moment. Au moins jusqu'au carrefour de l'arbre. Mais je n'aurais pas pu rivaliser sur le final !

Au final, quel bilan tires-tu de ta course ?
Je suis forcément un peu déçu de ma place (37e), un top 15 voire mieux était à ma portée. Mais bon je m'estime quand même chanceux car je ne suis pas tombé et je n'ai crevé qu'une seule fois. C'est le lot de tous les coureurs, et certains de mes coéquipiers dont Emmanuel Kéo ont crevé 3 ou 4 fois !

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com