Joe Pidcock : « J’ai vraiment galéré »

Crédit photo Florian Frison / DirectVelo

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Un large sourire en guise d’immense soulagement. En remportant dans un sprint en petit comité, ce dimanche, la cinquième et dernière étape de la Ronde de l’Isard (2.2U), Joe Pidcock a mis fin à une longue période faite de galères et de doutes. “C’est une victoire qui fait beaucoup de bien après une saison 2023 très compliquée. J’ai eu plein de problèmes, je n’ai quasiment pas couru de la saison. J’ai eu une énorme coupure puisque je n’ai pas couru entre juin 2023 et la mi-mars”, rappelle-t-il à chaud, pour DirectVelo, derrière la ligne d’arrivée (voir classement).

Ces “problèmes”, le petit frère de Tom Pidcock ne souhaite pas les détailler, mais ils l’ont visiblement marqué. “J’ai vraiment galéré. J’ai évidemment douté, c’était très dur pendant longtemps”. En manque de repères, le Britannique assure ne pas avoir eu de “plan en tête” pour ses premières courses de la saison. Pour autant, le sociétaire de la Trinity Racing savait qu’il avait un coup à jouer à l’occasion de cette ultime bataille de la semaine. “C’était LA journée sur laquelle je devais claquer. C’est celle qui me convenait le mieux. J’avais une petite revanche à prendre par rapport à 2022”, s’amuse celui qui avait alors réglé le sprint du premier peloton, déjà dans les rues de Saint-Girons.

Ce succès si important, qui lui sert de “nouveau départ” après “une première année de merde dans l’équipe”, il l’a décroché presque tout autant dans les pentes les plus raides de l’étroite montée du Col de Portel que dans les rues de la commune ariégeoise. “Je savais que si je basculais avec les meilleurs en haut du col, le plus dur était fait et je pouvais alors espérer l’emporter au sprint. J’ai failli ne pas passer mais je me suis arraché”. Avant de pouvoir compter sur un collectif solide qui l’a ramené sur l’échappé solitaire, Alessio Cialone, à trois bornes de l’arrivée. “Dans la descente, j’ai senti que ça allait le faire. Les gars étaient tellement forts. Ils ont réussi à ramener sur l’échappée et à dissuader tout le monde d’attaquer. Je n’avais qu’à me concentrer sur le sprint”.

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