Le Tour de Bretagne de Pierre-Henry Basset a failli tourner court, dès la première journée dans le Finistère. "C’était mal parti avec deux chutes sur la première étape. Sur l’étape de Pontivy, ça tirait encore de la veille mais je me suis bien accroché et j’ai réussi à finir dans le peloton". Finalement, le coureur du CIC U Nantes Atlantique s'en sort bien. Car au moment d'aborder les deux derniers jours, il est bien en place dans le Top 10 du classement général, après avoir évité tous les pièges. "Les sensations étaient bonnes sur la troisième étape, malgré la pluie. C’était une étape dantesque, j’ai réussi à bien accompagner les coups et à être dans le groupe de quinze qui a pris une bonne option pour le général".

Cependant, Pierre-Henry Basset nourrit quelques regrets sur la route de Guérande. "J’ai fait une petite erreur sur la fin en n'accompagnant pas Soderqvist". À moins d'une minute du leader, et à quelques petites secondes du podium, le Breton a le droit de croire à améliorer encore son classement final (voir classement). "Je suis toujours en embuscade, il reste deux belles étapes où ça va être la guerre. Je suis satisfait pour le moment, le podium n’est pas loin et ça sera l’objectif des deux prochains jours, en plus du maillot de meilleur jeune comme je ne suis qu’à une seconde (de Viktor Soenens, NDLR)".

L'ancien coureur du VC Pays de Loudéac ne s'attend pas à une journée cadeau ce mardi. Et encore moins le lendemain à Dinan, pour ce qui est considéré comme l'étape reine. "On aura deux courses d’un jour, il y aura beaucoup d’attaques, chacun va mettre ce qu'il lui reste. Il va falloir s’accrocher". Sur ce Tour de Bretagne, Pierre-Henry Basset se teste sur des enchainements de longues étapes. Car ce lundi, il fallait parcourir plus de 200 kilomètres pour rejoindre Saint-Méen-le-Grand, comme à Pontivy. "Tout va dépendre des jambes, je n’ai jamais enchainé d'étapes aussi longues. Si les sensations sont là, je tenterai".