Thomas Gachignard : « Le résultat ne reflète pas notre course »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Thomas Gachignard n’a pas ménagé sa peine. Ce mardi, pour sa deuxième expérience sur les courses belges après Kuurne-Bruxelles-Kuurne, le néo-sociétaire du Team TotalEnergies a fait la course à l’avant lors du Samyn (1.1). “Les jambes n’étaient pas folles mais j’ai fait avec ce que j’avais”, relate-t-il pour DirectVelo. Au briefing, Dominique Arnould avait donné pour consigne d’attendre l’entrée sur le circuit pour bouger, puis de miser sur du mouvement avec Lucas Boniface, Emilien Jeannière et Thomas Gachignard, histoire de préparer le terrain pour les assauts des leaders Anthony Turgis et Dries Van Gestel dans le final. “On avait aussi Jason (Tesson) qui devait rester au chaud en cas d’arrivée au sprint”.

Anthony Turgis a finalement lancé les hostilités à quelque 60 km de l’arrivée. Puis Jason Tesson a eu un problème mécanique qui l’a condamné. “Il n’a jamais pu revenir et ça a bien chamboulé nos plans. Enfin… C’est une Classique quoi ! Des pavés, de la galère…”. Finalement, Thomas Gachignard s’est porté à l’avant avec Jonas Rickaert (Alpecin-Deceuninck) puis Pavel Bittner (dsm-firmenich PostNL). Malheureusement, le Tchèque a crevé à douze bornes de l’arrivée, condamnant également le Niortais. “Je n’avais de toute façon plus qu’une dizaine de secondes d’avance, ce n’était pas la peine d’insister”. Une fois repris, il a passé un dernier gros relais pour ses leaders, avant de s’écarter. “Dries a tenté d’en mettre une grosse dans le mont pavé, puis Antho a relancé. Mais le scénario ne nous était pas favorable. Sans Jason, on ne pouvait plus miser sur une arrivée groupée. C’est dommage car on a été offensifs et on a essayé jusqu’au bout. Le résultat ne reflète pas notre course” (voir classement).

L’ancien coureur de St-Michel-Mavic-Auber 93 a d’ores-et-déjà une meilleure idée des spécificités de ces épreuves belges. “C’est énormément de placement et de chutes. Quand on voit ça à la télé, on ne se rend pas compte du stress, du nombre de chutes… C’est quelque chose. À Kuurne, j’ai été gêné par trois chutes différentes et la troisième m’a été fatale. C’est vraiment compliqué, ça roule vite toute la journée”. Il en retire tout de même du positif. “Ça me plait. Et puis, je prends ça comme une découverte pour la suite. Avant d’espérer faire des résultats ici, il va me falloir un peu de temps”. À court terme, Thomas Gachignard va continuer de prendre de l’expérience en Belgique lors du Grand Prix Monseré avant un retour dans l’Hexagone pour le Grand Prix de Denain.

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