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Léo-Paul Jamin : « Des résultats que je n'avais encore jamais eus »

Crédit photo Amelco Gohin - DirectVelo

Crédit photo Amelco Gohin - DirectVelo

Léo-Paul Jamin a été un des animateurs des deux dernières manches de la Coupe de France N2. 6e du Grand Prix Fenioux à la mi-août, il termine 4e de la Classique Puisaye-Forterre, dimanche dernier. Plus que la Vienne Classic ou le Contre-la-montre Champenois, les deux dernières classiques convenaient aux qualités du coureur de l'UC Cholet 49 qui connait une bonne période en cette fin d'été. "J'avais eu des bons résultats qui m'ont donné confiance au mois d'août et j'étais confiant à Puysaie-Forterre et toute l'équipe tourne bien depuis juillet", commente-t-il pour DirectVelo.

« ON A IMPRESSIONNÉ BEAUCOUP D’ÉQUIPES »

Sa 4e place à l'arrivée de la finale de la Coupe de France N2 complète la place sur le podium de son coéquipier Antoine Berger (voir le classement) et couronne la belle course de l'UC Cholet 49. "Il n'y avait pas vraiment de tactique à part resté placé au moment où ça allait se durcir. Nous avions reconnu la veille, on savait où on mettait nos roues. On a tenté un coup collectif qui a bien marché. On était à trois au début sur cinq. On a impressionné beaucoup d'équipes, c'est un truc qu'aucune équipe n'avait réussi à faire. C'est difficile de faire la différence en N2". En dépit de cette démonstration collective  la victoire n'est pas au bout. "Mais nous sommes tombés sur plus fort que nous (Antoine Devanne, NDLR). Je suis un peu déçu de ne pas monter sur le podium mais collectivement, nous avons fait une belle course".

Le coureur de 22 ans profite donc de sa forme actuelle qui lui a valu de gagner le Grand Prix de Nantes à la fin août. "Je cherchais cette forme depuis le début de saison. À la Flèche de Locminé, je chute et casse mon vélo alors que j'avais gagné les grimpeurs. Je suis tombé plusieurs fois malade, j'ai eu moins de réussite aussi", rappelle-t-il. Et le 5e du Tour des Mauges apprécie cette période. "J'ai toujours aimé ces courses de l'été, Le Pertre, Jard-Les Herbiers...". Léo-Paul Jamin a aussi trouvé un équilibre dont il profite sur le vélo. "Je travaille à mi-temps à Intersport. Le mi-temps m'a beaucoup aidé, quand tu ne fais que du vélo et que ça ne se passe pas bien, tu cogites".

« J'AIME BIEN LES COURSES LONGUES DE FIN DE SAISON »

Ce n'est donc pas un hasard s'il a gagné ses deux premières courses en Toutes catégories depuis son entrée chez les Espoirs. "Pour la première, le Grand Prix de Chantonnay, je n'étais pas dans une période de forme mais je sortais du Tour Nivernais Morvan. Pour la deuxième, (le Grand Prix de Nantes, NDLR), je savais que j'étais dans ma meilleure forme de la saison, j'ai eu encore plus de confiance après". Son arrivée dans le club de N2 l'a aussi aidé à rebondir. "J'ai fait une saison dans une équipe qui m'a donné plus de plaisir dans le collectif. J'aurais voulu quelques résultats en plus en Elite mais j'ai obtenu des résultats que je n'avais encore jamais eus", souligne-t-il.

Dimanche, il sera au départ de Paris-Connerré et il ne sera pas dépaysé. "Je l'ai déjà faite, j'aime bien, c'est le vent qui décide de la course. J'aime bien les courses longues de fin de saison. Souvent les coureurs de N1 font plus de courses par étapes et sont plus fatigués à ce moment de la saison". Et Léo-Paul Jamin et l'UC Cholet 49 ont montré qu'ils avaient encore du jus pour finir la saison.

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