Tour de Moselle - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Nicolas Breuillard (AVC Aix-en-Provence) a remporté, ce vendredi, la première étape du Tour de Moselle (Élite Nationale), disputée entre Escherange et Contz-les-Bains sur une distance de 142,4 kilomètres. Il a devancé Victor Guernalec (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Henri-François Renard-Haquin (CC Étupes). Nicolas Breuillard devient du même coup le premier leader de cette 37e édition (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Victor GUERNALEC

2e de l'étape

« Ce n’était pas évident parce que deux éléments importants de l’équipe, Charlie (Paige) et Mathias Le Turnier, sont tombés en début d’étape et on s’est retrouvé à quatre à devoir manœuvrer. On manquait un peu de surnombre. Sten (Van Gucht) a réussi à prendre un coup au kilomètre 87. À ce moment-là, j'étais un peu à l’arrière dans une phase d’attente. Malgré tout, c’est un beau groupe qui est parti. Heureusement, Corbas a fait un gros boulot derrière et on a réussi à faire le jump au kilomètre 120 avec trois gars de chez eux, Matéo Allard et un Belge. Sten a décidé de m’aider et de se sacrifier même s’il aurait pu gagner l’étape. C’est vraiment sympa de sa part. Il a bien roulé. On collaborait bien dans le groupe, ça roulait fort mais le peloton n’était quand même pas loin donc il ne fallait pas se regarder. Dans la dernière bosse je me sentais bien. Matéo Allard a attaqué au pied. Puis j’ai imprimé un gros rythme, ce qui nous a permis de sortir avec (Nicolas) Breuillard. J’ai commis l’erreur d’un peu trop en faire à la bascule. Il m’a pris des petits relais mais j’ai peut-être laissé un peu de jus dans la montée à trop emmener. Il m’a surpris aux 200 mètres, il m'a pris directement deux longueurs. J’étais un peu sec et je n’ai jamais pu remonter. Je suis à la fois déçu de ne pas avoir pu l’emporter mais satisfait d’avoir pu jouer la gagne. C’est encore jouable pour le général donc on va faire le maximum sur les étapes ».

Portrait de Henri-François HAQUIN

3e de l'étape à 9" - notre photo -

« On avait pour objectif d’être représentés à l’avant parce qu’on savait que ça ne finirait pas groupé. Je n’étais pas forcément très bien au début de l’étape. J’avais les jambes un peu dures, on sent que c’est la fin de saison. J’essayais de ne pas trop y penser. Je me suis alimenté, j’ai bien bu, j’ai pensé à m’économiser. On a loupé la bonne échappée, on eu un temps de retard. On a réussi à faire le jump avec Simon Baran. On a mis 3-4 bornes à rentrer, c’était le moment ou jamais de revenir. Une fois revenu, on a tous roulé et collaboré. On savait que la gagne se jouerait dans ce groupe-là. Il y a des mecs qui sont revenus de derrière dont Matéo Allard qui m’a bien aidé dans la dernière bosse. La côte était un peu longue pour moi. Il ne m’a pas manqué pas grand chose pour accrocher les deux de devant. Je suis un peu frustré parce qu’avec de meilleures jambes, j’aurais pu jouer la victoire. J’ai senti dans le sprint qu’il me restait de la force. Je suis quand même content de ma journée ».

Portrait de Eliot PAUCHARD

5e de l'étape à 9"

« On était actifs puis on a reculé au moment où c’est sorti sur la petite route. On s’est fait un peu piéger alors qu’on le savait, mais on n’a pas été attentifs. On a attendu un peu, les équipes étrangères ont roulé. Ensuite, on s’est quand même dit qu’il fallait mettre des mecs à rouler parce qu’il fallait qu’on pèse sur la course. On était plusieurs à pouvoir jouer quelque chose dans le final. Julien Marin et Maxime Thomassin ont fait du gros boulot. Ensuite, on est arrivé dans une bosse au km 120. Avec Sébastien Havot et Vincent Arhie, on a fait le jump, on a bouché les 20 secondes d’un coup. Je pense qu’on a été plus fort collectivement sur ce coup, on a bien rétabli la situation. Ensuite, Sten (Van Gucht) et Sébastien Havot ont beaucoup roulé pour garder l’avance. Tout le monde se regardait avant une arrivée comme ça. Ensuite, ça s’est fait à la pédale, Guernalec a imposé son rythme tout le long. Seul Breuillard a réussi à le suivre. De mon côté, je manquais un peu de fraîcheur et j’ai fait ce que j’ai pu. Je termine 5e, ce n’est pas trop mal. Ça va être très tactique dans les prochains jours. Je vais essayer de jouer à la fois les étapes et le général ».

Portrait de Simon COMBES

13e de l'étape à 19"

« Ça roulait vite à pratiquement 45 km/h de moyenne. Il y avait toujours des vire-vire, on prenait vent de dos puis de face. Les bosses se montaient bien. Dans le troisième GPM, Braz Afonso a attaqué, j’ai suivi. Il y avait Leclainche dans ma roue, puis Sten (Van Gucht). Un beau groupe est sorti. J’avais mon coéquipier Thomas Morichon avec moi. Mais il n’y avait aucun gars de Corbas ni d’AG2R. Ils ont roulé derrière et ont fait le jump. On était beaucoup, tout s’est joué dans la dernière bosse. J’ai craqué dans les 200 derniers mètres de la côte. Après, il y avait le faux plat, mais je ne pouvais plus accélérer, j’ai été mauvais. On est encore dans le jeu mais on perd déjà du temps, ce n’est pas optimal ».

Portrait de Simon BARAN

16e de l'étape à 51"

« Il y avait beaucoup de mouvement au début. Tout le monde suivait les coups. Il y a eu un GPM au km 87 et un bon nombre commençaient à taper la tête. On n’a pas réagi tout de suite, on avait un peu reculé. J’ai dit à mon coéquipier Henri-François (Renard-Haquin) d’y aller maintenant, sinon c’était mort. On a attaqué à deux, on est rentré quatre kilomètres plus tard. Après, on a tourné un peu, on n’a pas pris beaucoup d’avance car il n’y avait pas beaucoup de mecs de Corbas. Ensuite, les gars de Corbas ont fait un contre. Cinq-six mecs sont rentrés. Ensuite, ça s’est joué à la pédale dans la dernière bosse. Pour ma part, c’était dur. Mes coéquipiers étaient dans le premier groupe. Ils ont un peu coincé à la fin quand les deux partent (Breuillard et Guernalec, NDLR). Mon stage chez Bike Aid (il a couru au Tour du Limousin, NDLR) m’a apporté quelque chose. Je sens que j’ai pris de la force et le coup de pédale est différent quand on redescend de niveau, mais c’est toujours aussi dur ».

Portrait de Lorenzo MARASCO

Echappée, 48e de l'étape à 1'43"

« Je connais les routes par cœur. Je savais qu’on allait passer un petit village. C’est à ce moment que j’ai décidé d’en mettre une, mais je ne pensais pas qu’on n’allait sortir qu’à deux avec Léo (Kraemer). Puis une fois parti avec un petit écart, c’était dur. Quand c’est ressorti de l’arrière au sommet du GPM, on était d’abord trois puis cinq mais on n’avait pas assez d’écart. On roulait vite mais on s’est fait reprendre au bout d’une heure. J’ai essayé de récupérer mais c’est reparti très vite ensuite avec un groupe de costauds. Je pensais que ça allait être plié, mais finalement on ne revient pas très loin. Corbas à mis un gros coup de vis à 20 bornes de l’arrivée et ils ont réussi à faire le jump. Personnellement, j’étais trop juste pour les accompagner. J'ai fini comme j'ai pu. Il reste trois étapes, je vais essayer de courir un peu plus intelligemment pour aller chercher un résultat ».




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