Baptiste Berger est allé au-delà de ses limites dimanche dernier lors du Championnat de France Juniors. “À deux-trois tours de la fin, j’étais vraiment mal. Dans le dernier tour, je me suis dit : « allez, je ne suis pas venu en Bretagne pour rien » et je me suis remobilisé. J’ai surtout tenu grâce aux encouragements. J’étais vraiment limite, je me suis accroché jusqu’à la fin. Je n’ai aucun regret, j’ai donné tout ce que je pouvais“, assure au micro de DirectVelo le pensionnaire du comité Bourgogne-Franche-Comté.

Sur la ligne d’arrivée, le sociétaire du VS Mâcon a obtenu sa meilleure référence de l’année (voir classement), hormis une 4e place au Championnat de Bourgogne-Franche-Comté et une 6e position aux Boucles de Seine-et-Marne-Souvenir Bernard Maillet (voir sa fiche DirectVelo). “Je ne m’y attendais pas. Cette saison a été assez difficile. J’ai participé à de belles courses comme le Saarland et le Valromey sans trop performer. J’ai vu que j’avais de bonnes jambes sur une course Élites (la TrainHard Classic-Souvenir Antonin André, NDLR). Il ne me restait plus qu’à aller chercher un résultat à un moment. C’est arrivé là, je suis vraiment content“.

« JE ME SUIS DIT QU’UN JOUR, J’IRAIS BOIRE L’APÉRO AVEC EUX »

L’athlète de 18 ans a commencé le vélo dans la roue de son grand-oncle et de son oncle. “Ils allaient rouler le dimanche et finissaient chez mon grand-père pour boire l’apéro. Je me suis dit qu’un jour, j’irais boire l’apéro avec eux (sourire). Du coup, je me suis mis au cyclisme à l’âge de 7 ans à Mâcon où je suis resté“. Il se définit comme un coureur endurant. “Plus c’est long, plus ça me convient. Je sais grimper même si je suis un peu « gros », sprinter et rouler“.

Baptiste Berger s’accorde désormais une semaine de repos avant de penser à la suite. “On verra si je vais à la dernière Coupe de France (les Boucles de l’Oise U19, NDLR). Puis, j’aurai le Tour du Léman et une Fédérale dans mon département“. Cette performance à Plédran devrait le faire quitter Mâcon pour ses débuts chez les Espoirs l’an prochain. “J’attends qu’on m’appelle ou je risque de contacter des équipes. Je suis entouré de grosses DN. Il faut arriver à faire sa place“.