Romain Cardis : « C’est la déception qui prime »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Romain Cardis a tout essayé, mais en vain. D’abord en attaquant, puis ensuite en faisant le sprint, mais le coureur de St-Michel-Mavic-Auber 93 n’a pas trouvé la faille pour lever les bras sur la deuxième étape du Tour d’Eure-et-Loir (voir classement). "Je suis déçu. J'ai fait une belle journée, je pense. On voulait que la course soit un peu dure aujourd'hui". La pluie a participé à rendre la journée difficile. "J'aime bien ça, mais au bout de 100 kilomètres il y avait un bon enchainement de petites routes et j'ai crevé, donc je me suis retrouvé à chasser derrière. Ce n'était pas très agréable sous la pluie, sourit-il. Mais le temps de remonter, avec les petites routes et montées/descentes ce n'était pas facile".

Tout rentre finalement dans l’ordre, et à environ 30 kilomètres de l’arrivée, Romain Cardis décide de mettre un petit coup d’accélérateur. "J'ai trouvé l'ouverture ensuite, je ne pensais pas forcément partir seul et rentrer devant, mais ça s'est passé comme ça". Seconde après seconde, le professionnel grappille pour reprendre les échappés matinaux. "Je suis rentré sur l'échappée, j'ai fait deux tours devant". Mais le peloton veille au grain et reprend les hommes de tête, avant de nouvelles offensives. "Ça sort un peu en facteur sur la petite route, on était un peu désorganisés". Notamment par l’intermédiaire de Marcin Budzinski, auteur d’un numéro solitaire, avant d’être repris et battu par Samuel Leroux. "Je fais l'effort au kilomètre pour relancer, j'ai laissé faire ensuite puis je fais 2 du sprint. Mais c'est la déception qui prime ce soir".

Avec plus de 1800 mètres de dénivelé et surtout un circuit pas facile, avec la pluie en prime, ce samedi aurait pu être décisif pour la suite de l’épreuve. "Le profil était accidenté sur le final. Il y avait de quoi faire. On doit être un petit peloton de 40 coureurs. Il y a eu des dégâts mais je pense qu'il y aurait pu en avoir un peu plus. Nico (Debeaumarché) et moi on est à 40", ça fait beaucoup. Mais on ne sait jamais, il en reste une, tout est possible. On va tenter de toute façon". Romain Cardis et ses coéquipiers voulaient faire mieux. "On était revanchards par rapport à hier où on était trois devant, mais Nico et moi avons eu un coup de chaud sur le final. On n'a pas pu suivre à la fin. On était vraiment déçus. Alors aujourd'hui on voulait durcir et renverser le général. Mais il ne s'est pas passé grand-chose". En tout cas, passez pour Romain Cardis.

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