Noa Isidore : « Je le dis depuis une semaine »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Noa Isidore a ouvert son compteur en Classe 2, ce jeudi, sur la deuxième étape de l’Alpes Isère Tour (voir classement). "Je suis très heureux, c'était l'objectif de ma saison de gagner en Classe 2. Je m'étais fixé de gagner aujourd'hui, je le dis depuis une semaine que j'allais le faire, je le sentais". Le coureur du CIC U Nantes Atlantique était venu repérer le circuit avec son coéquipier Yaël Joalland, offensif aujourd’hui. "J'avais bien aimé le circuit, punchy comme j'aime. Ma pointe de vitesse pouvait jouer à la fin. On a fait une bonne course avec l'équipe, on a su se remobiliser par rapport à hier".

C’est en effet sa pointe de vitesse qui lui a permis de mettre tout le monde d’accord. "Je lance au dernier virage à 200-250 mètres de la ligne. Je passe 5 km/h plus vite que les autres. Quand j'ai vu ça, je me suis dit que j'allais les surprendre et lancer direct, ça a marché". Mais il ne fallait pas quelques mètres de plus tant la meute est revenue fort sur lui. "Je me fais remonter à la fin mais je ne craque pas. C'est beaucoup de travail pour gagner aujourd'hui, je suis ravi". C’est aussi un passage par les courses au haut niveau professionnel. "J'étais mitigé, je cours chez les pros, c'est beaucoup plus dur. Je peux me satisfaire d'une 25e place mais je suis un compétiteur, même si je n'ai que 18 ans, j'y vais pour faire les meilleures places. Je sens que j'ai progressé depuis le début de l'année".

« LE SAVOIR C’EST BIEN, LE MONTRER C’EST MIEUX »

Noa Isidore a ainsi joint les actes à la parole. "Sur cette épreuve d'un niveau inférieur, en Classe 2, je savais que je pouvais jouer la gagne. Le savoir c'est bien, mais le montrer c'est mieux". Tout comme les choix qu’il a faits à la sortie des Juniors, en rejoignant la formation Continentale d’Anthony Ravard. "Je montre que j'ai raison de faire ce que je fais. Je réponds présent dès ma première année. Je gagne ma deuxième course Elite, là je gagne en Classe 2, note celui qui s’était imposé sur une manche des Plages Vendéennes. Beaucoup aimeraient déjà avoir ce palmarès à 18 ans. J'espère aller plus haut le plus vite possible maintenant".

Sur cet Alpes Isère Tour, Noa Isidore a encore une carte à jouer. "Il reste deux étapes pour moi. Je passe bien les bosses avec une bonne pointe de vitesse". Avant de faire l’équipier. "Je pense que la dernière est trop difficile pour moi. On a Yaël et Jordan (Jegat) qui sont de très bons grimpeurs. Ils font de grosses places chez les pros, donc sur cette course, ils seront largement dans les meilleurs. Je vais essayer de les aider un maximum dimanche". Un bon moyen de préparer un objectif qui lui trotte dans la tête. "J'aimerais bien participer au Tour de l'Avenir avec l'équipe de France. Je montre que je peux y être. Mais si je n'y suis pas ce ne sera pas une déception. Il y a aussi de belles courses professionnelles au mois d'août". Noa Isidore a marqué des points.

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