Alan Boileau : « Je travaille pour que ça revienne »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Alan Boileau le savait. Depuis quinze jours et l’enchaînement du Souvenir Louison-Bobet et du Circuit du Morbihan, le coureur du VC Rouen 76 est en forme ascendante. “Je travaille pour que ça revienne. Je ne vais pas le cacher, je n'avais pas trop roulé en décembre. Maintenant, j'ai quand même bien remis en route et ça va revenir crescendo”, estime-t-il au micro de DirectVelo après avoir pris ce samedi la 2e place du Grand Prix de Saint-Étienne Loire (voir classement).

« J’AURAIS DÛ Y ALLER UN PEU PLUS BOURRIN »

L’ancien pro de l'équipe B&B Hôtels-KTM a été bien placé pendant toute la course disputée sur les hauteurs de la préfecture de la Loire. “Je n’ai pas voulu être à contre-temps, je ne voulais pas me faire avoir. J'étais dans les coups sauf celui avec Alexis (Gougeard). Il ne fallait pas non plus s'user comme on avait déjà quelqu’un devant”.

C’est finalement un groupe d’une trentaine de coureurs qui s’est présenté pour la victoire devant la tribune Nord du Stade Geoffroy-Guichard. Et seul Rémi Capron (VC Villefranche Beaujolais) a pu devancer le Breton. “Je me fais peut-être avoir au sprint, un peu comme un Cadet. Je n'ai pas trop osé lancer”. Avec le recul, il regrette de ne pas avoir été le premier à faire son effort. “Je me suis dit que j'allais essayer de la jouer un peu fine. J'aurais dû y aller un peu plus bourrin”. 

DE LA DÉCEPTION ET DU PLAISIR

Mais le coureur de 23 ans voit plutôt le verre à moitié plein après ce premier podium de la saison. “Finir 2e, c'est bien aussi. C'est vrai qu'il y a une petite pointe de déception et à la fois un petit plaisir de retrouver l'avant de la course”. Son équipe a traversé la France pour que ses grimpeurs, comme Alan Boileau, puissent s’exprimer ce week-end sur un terrain à leur convenance. “Il faut quand même que l'on soit présent à l'avant... Il y a encore demain (dimanche), on verra comment ça se passe”.

Ce dimanche, l’ancien vainqueur d’étapes au Tour du Rwanda va découvrir Annemasse-Bellegarde, la course la plus mythique du calendrier amateur rhônalpin. “C'est loin de la Bretagne, je ne connais pas du tout. On m'a vendu ça comme une course dure. Je suis très content de venir là. Franchement, il y a un beau plateau sur ces courses et il y a du relief”. Tout pour s’offrir un nouveau résultat significatif du côté d'Annemasse.

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