Clément Venturini : « Le sable, c’est plus sympa à la plage »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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En moins de deux semaines, Clément Venturini prenait part à son cinquième cyclo-cross en Belgique. Mais ce dimanche, pour sa première Coupe du Monde de l’hiver, le circuit de Zonhoven avait la particularité d’être constitué de grands passages dans du sable naturel, beaucoup plus que les quelques bacs à sable à Diegem le 28 décembre dernier (lire ici). “Le sable, c’est plus sympa à la plage. Comme je le disais à mon assistant ce matin, j’avais un peu l’impression d’être au départ d’une étape reine d’un Grand Tour avec 5000 mètres de dénivelé où je sais que je ne vais rien pouvoir faire. Mais j’étais tout excité d’y prendre part. C’est un circuit mythique. C’était ma première fois ici. On connaît mes qualités dans le sable. Je roule dessus une fois tous les dix ans. C’était très compliqué et spécifique“, avoue au micro de DirectVelo le professionnel d’AG2R Citroën Team.

En outre, le Rhodanien de 29 ans a connu quelques galères lors du deuxième des huit tours. “Je n’ai pas été épargné. Je suis tombé en bas de la grande descente en sable. J’ai soufflé dix secondes et je me suis dit : « Clément, tu es là pour travailler. Ton équipe met les moyens autour de toi pour essayer de briller au mois de janvier ». Sur le coup, j’ai tordu mon guidon, je suis allé au poste. Ensuite, j’ai crevé juste après le passage au poste. Mais j’ai tenu à faire mon effort à fond et m’appliquer au mieux“, explique Clément Venturini qui a fini dans le Top 25 (voir classement).

Désormais, le quadruple Champion de France de cyclo-cross va tenter de décrocher un nouveau titre national dans sept jours à Bagnoles-de-l’Orne, après en avoir été dépossédé par Joshua Dubau l’an passé. “Je continue à réaliser mon petit bonhomme de chemin. Ce n’est pas simple. Mes entraînements de cyclo-cross sont souvent en course. Il n’y a plus qu’à récupérer et être mieux la semaine prochaine“.

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