Timothé Gabriel : « C’est énorme »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Le podium est comme une victoire pour Timothé Gabriel. Sur la troisième marche de la manche de Coupe de France Espoirs, à Nommay (voir classement), le coureur du Team CX TPM n’avait jamais connu un tel résultat. "C'est mon premier podium en Coupe de France, j'ai tout fait de Cadet 1 jusqu'à maintenant, j'avais fait 4e seulement. Là c'est énorme, je n'ai même pas de mots. En plus Rémi (Lelandais) gagne, c'est un copain avec qui j'ai fait chambre avec AG2R U19, c'est génial". Cette performance est aussi un peu grâce à Lukas Vanderlinden, 2e ce dimanche. "À mi-course j'étais 12e, je me disais que ça allait être dur. Mais le Belge a déraillé, il m'a mis très bien car il m'a ramené de groupe en groupe, je suis resté dans sa roue. Je ne pensais pas arriver pour le podium".

Devant eux, Hugo Jot était bien installé au deuxième rang, avant de piocher en fin de course. "Le but était de faire le podium, Hugo Jot a été à Charleville avec moi, on a vécu aussi des moments inoubliables. Je voulais que le Belge me ramène et le flinguer. Puis j'ai vu que Hugo coinçait, je ne devais pas perdre la roue du Belge. Mais c'est comme ça". Son week-end s’achève parfaitement après avoir pris la 16e place la veille, au milieu des Elites. "J'ai fait 5e Espoir. Hier soir, je me disais que Top 10 c'était encore bien, donc là le podium c'est énorme".

Timothé Gabriel va mieux depuis quelques temps. "Ça fait deux semaines que la forme allait. On a commencé à Boulzicourt, puis Brumath était trop technique pour moi. Je ne fais que ça à l'entrainement maintenant, je me suis amélioré depuis deux ou trois semaines. J'ai tardé à couper, je l'ai fait en août après les France de l'Avenir et j'ai enchainé jusqu'à la fin au Périgord. Je savais que je n'étais pas fou par rapport aux autres techniquement". Avec la forme, il espère maintenant se rendre à Namur. "J'espère aller au Championnat d'Europe à la maison, je peux y aller à vélo quasiment (sourire), j'ai tout fait pour, c'est François (Trarieux, le sélectionneur, NDLR) qui décide".

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